Zinguerie

Pour tout ce qui est pose de la zinguerie, différentes techniques existent en fonction de la nature de la couverture, des contraintes extérieures et de l’esthétisme global que l’on souhaite obtenir.

Parmi les principales techniques de pose, il y a :

Le zinc à joint debout qui consiste à poser la zinguerie avec des joints verticaux pour assurer le maximum d’étanchéité. Idéale pour les couvertures de grande surface, cette technique est adaptée aux régions de climat rigoureux (vent, pluie) et apporte un esthétisme d’ensemble appréciable.

Le zinc sur tasseaux, technique de zinguerie utilisée pour couvrir des surfaces à fortes aspérités et répondre aux formes planes complexes. La mise en œuvre est plutôt simple puisqu’elle ne nécessite s’une plieuse de chantier. Cette technique a pour avantage de bénéficier d’un montage et démontage simples et pour les effets d’ombre et son caractère urbain moderne.

Le zinc à ressaut ou en gradin, pose plutôt rare en gradins horizontaux où le profil supérieur recouvre le profil inférieur pour faire office de larmier. Alternative à la pose sur tasseaux, avec un raccord de lames qui se fait de manière parallèle à la pente du versant. Le rendu « marches d’escalier », sans fixation apparente, est apprécié chez certains architectes. La disponibilité de profilés pour traiter les jonctions de faîtage, de rive ou d’égout permet de simplifier la pose. Cette technique facilite l’implémentation de panneaux solaires ou photovoltaïques our de modules thermiques pour chauffer l’eau des sanitaires.

Les ardoises ou bardeaux losangés, disponibles en différents formats, avec possibilité d’effectuer la pose sous différentes directions. Idéale pour les toitures aux formes complexes, cette pose peut être effectuée sur cintrage concave ou convexe. La pente doit être supérieure à 25° pour effectuer une pose sans soudure. La fixation s’effectue au travers de clous galvanisés ou inox et nécessite plus de temps et d’expertise.